Tout est resté sauvage, rien n’est aménagé, le
Tout est resté sauvage, rien n’est aménagé, le touriste n’est pas là ; sur le flanc des collines qui dominent, quelques bâtisses ont essayé l’esthétisme, mais la plupart ressemble à des cubes de béton rafistolés !
Au retour un chauffeur de taxi nous voyant peiner dans le vent glacial qui s’est levé, nous propose de nous ramener ; non merci, nous marcherons jusqu’au bout, entêtés, malgré l’onglée qui nous brûle les doigts !
Nous traversons des quartiers sous-développés où les déchets s’accumulent.
Nous nous mettons à l’abri et au chaud, pour déjeuner dans un petit café joliment décoré ; thé brûlant et soupe chaude pour dégeler nos extrémités ; nous nous délectons d’un potage au champignon pour 2€50.
Seules les familles d’oligarques ou les nouvelles classes moyennes aisées, fréquentent ce genre d’établissement, et pourtant les prix sont bas pour nous français !
On remarque le contraste frappant entre deux classes sociales désormais bien établies ; celle en habit traditionnel et démodé, plus âgée, moins aisée, et les nouvelles minettes qui déambulent à l’occidentale.
Nous finissons la journée à marcher sur la banquise, Gilles adore ça ! ; Le soleil décline vite, il fait de plus en plus froid.