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belusenvoyage

18 mai 2017

BALI

Nous reprenons un bus pour « Amed » sur la côte nord de l’île, où nous avons booké un hôtel bord de mer. Le chauffeur, qui ne doit pas être balinais d’origine, est très énervé car tout le monde est en retard ; on nous avait tous donné un horaire de départ à 11h  alors que c’était, semble-t-il 10h30.

En colère, il balance les sacs les uns sur les autres sans précaution, et nous entasse dans son mini bus sans aucune bienveillance ; ensuite, nous subissons accélérations et coups de frein, nous doublons tout le monde, sur les lignes blanches, dans les virages, rien n’arrête notre chauffeur ! Il y a un jeune couple de français à l’arrière avec une petite fille d’un an, qui étonnamment s’endort rapidement !

Nous nous arrêtons à « Padang bay » où nous faisons 4 fois le tour du village pour déposer ou prendre des passagers ; il y a tellement de monde ici que nous restons coincés ½ heure dans une espèce de parking entre des dizaines de bus de touristes, essentiellement chinois, alors que la haute saison est en juillet !

Finalement, toujours à « Padang bay » nous changeons de mini bus pour pratiquement le même, mais sans  « clim », dans lequel nous serons 15 pour 12 places avec les bagages sur les pieds, et le bébé qui est toujours aussi calme malgré la chaleur !

« L’inorganisation » est totale, les infrastructures totalement dépassées, les détritus s’amoncèlent partout, dans quelques années plus personne ne viendra à Bali !

Nous sommes assis à l’avant à côté de notre nouveau chauffeur, qui n’est pas en colère, mais qui a juste une vingtaine d’années, qui conduit en surrégime permanent, en envoyant des sms ; nous perdons encore ¼ heure à cause d’un camion renversé sur la route ! Je me cramponne aux sièges en faisant mes prières ! Le bruit et la circulation sont éprouvants !

 

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 Nous passons au milieu des collines couvertes de rizières en terrasse. Une mendiante ou une sorcière, cheveux courts dressés sur la tête, marche face à nous sur la route principale et arrête notre bus d’un signe de main ; le chauffeur stoppe en plein milieu de la route, sur la ligne blanche, empêchant la circulation dans les deux sens. Il  cherche des billets dans son sac, et lui donne 20 000 roupies, sans doute pour conjurer un mauvais sort ! ; Même pas merci !!  Doit-on nous aussi donner  20 000 roupies pour avoir le droit d’arriver sains et saufs ?

 

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Nous sommes finalement conduits à bon port,  après avoir parcouru 78 kms en cinq heures, avec un bébé qui n’a  pas bronché une seule fois bien calé dans les bras de sa mère !!

« Amed » est un village de pêcheurs, avec de petits « warungs » installés sur les plages de sable noir, où l’on déguste le poisson frais du matin.

 

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Contrairement à Kuta où la majorité des touristes sont australiens, à  Amed  80% des visiteurs sont français ; les australiens aiment les boites de nuit et le chahut, les français aiment la nature et le calme !

Notre hôtel, « Wawa wewe 2 »,  est un petit coin de paradis avec chaque bungalow face à une grande piscine à débordement dans l’océan, à l’ombre de la végétation tropicale ; mais le premier récif corallien, le plus près des côtés, a malheureusement disparu à cause du réchauffement et des dérèglements climatiques (El Nino).

 

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Nous relouons un scooter, 3€ cette fois, pour nous déplacer dans le coin ; à Bali, chaque habitant s’improvise chauffeur de taxi, loueur de scoot, de palmes, cuisinier, masseuse, guide, tour opérateur, en fonction de vos besoins ; vous voulez un scoot, ok, on vous en trouve un illico presto, sans assurance bien sûr !  Vous préférez un taxi, le copain arrive avec sa voiture dans les cinq minutes ! Nous ne  sommes jamais en manque de quoi que ce soit, de nuit comme de jour il y a toujours quelqu’un pour vous dépanner moyennant quelques roupies ; les champions du monde du commerce ..... au black !!

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Ici tout est dans l’illégalité, y compris la plupart des constructions, bord de mer ou bord de route, qui ont été faites sans permis, comme celle de notre hôtel !

Jusqu’à il y a peu de temps, en Indonésie, riche ou pauvre,  personne ne payait d’impôts y compris les étrangers ; le nouveau gouvernement est en train d’y remédier et commence par taxer les plus riches.

Mais l’Indonésie c’est 18 000 îles, 24O millions d’habitants, la 4éme plus grande population au monde ! Sans doute difficile à gérer !

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Impossible de quitter Bali sans avoir goûté au traditionnel massage balinais ;  un massage avec manucure, pédicure, 2 heures 30 de relaxation, pour 15$ ! Gilles, masqué et palmé, préfère jouer avec les poissons ! Le massage fait partie de la culture asiatique, et correspond à une recherche spirituelle du bien-être et à  la  sérénité ambiante.

A Bali, l’amplitude des horaires de travail est énorme, 8 – 22 heures, 7/7, mais comme le personnel est en surnombre, le temps réel de travail de chacun est très réduit et entrecoupé de longues siestes sous les cocotiers ! Il y a un balinais qui travaille, lentement, et deux autres qui regardent ; pas de chômage !

Chez « Enak warung » très prisé dans la région d’ « Amed » par les étrangers, on attendra pour avoir une table et déguster une spécialité indonésienne, le « baby kecap », cochon de lait grillé accompagné de légumes  croquants et de riz nature ; pas mal !

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Jour de marché

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Ramassage scolaire

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Nous terminons notre séjour à Bali par la visite du « Water Palace » entre Amed et Kuta, un havre de paix et de bassins d’eau de source sacrée, dans lesquels nagent de grosses perches orangées.

 

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Retour en France, vendredi 19 mai ; nous avons choisi la compagnie « Emirates » qui nous permet d’arriver directement à Lyon par Dubaï ; cap à l’ouest, fin du « voyage des Belus »......

 

Nous avons fait pendant  cinq mois une cure d’air pur (sauf à Tokyo et Bali !) et de riches expériences ; La soixantaine a sonné et  nous languissions de retrouver les voyages au long cours de notre jeunesse, et de ne surtout pas rester assis sagement  sur le bord de notre vie !

Ce soir, nous refermons les sacs à dos, plus une nouvelle valise achetée sur place, que nous bourrons de souvenirs pour tous nos grands et  petits amours ! Nous la remplissons de toutes ces senteurs d’eucalyptus,  du ronronnement d’un train,  de la splendeur d’un volcan enneigé, du sourire d’une île,  de deux coquillages, de la saveur d’un fruit de la passion,  et de tous ces différent tableaux que le soleil nous a peint chaque heure du jour ! Nous ramenons avec nous toutes les étoiles que nous avons emprisonnées dans nos yeux pour les disperser et les laisser filer, à notre retour,  dans l’univers céleste de nos bambins ! 

On essaiera  demain de bien ranger toutes nos aventures dans le musée de notre mémoire, afin d’y retrouver encore longtemps, suffisamment d’histoires que nous pourrons raconter le soir  à nos chers petits-enfants, un peu comme le capitaine Cook lorsqu’il revenait chez lui après ses longues expéditions dans ce coin  du monde.......

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18 mai 2017

BALI

Nous prenons un mini bus (4€/pers) pour nous extraire de Kuta et rejoindre quelques kms plus au nord « Ubud » le cœur culturel de Bali ; nous sommes une dizaine dans le bus ; il y a 35 kms entre les deux villes, il nous faudra deux bonnes heures ;  une circulation infernale  ininterrompue, 35 kms de boutiques et de temples collés les uns aux autres ; une mère conduit son « scoot » avec son bébé endormi sur son sein sans aucune  attache ni protection !!

 

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Nous sommes réellement impressionnés par la façon de conduire des balinais, sur des routes hyper étroites sans bas-côté, avec une précision incroyable pour s’éviter les uns les autres ! Aucune règle de conduite, le truc est de forcer le passage à coups de klaxon ; le plus fort gagne !

 

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Nous prenons un hôtel près de la « Monkey Forest », le « Garden view cottage ». Aussitôt arrivés, un gros singe nous accueille sur la terrasse ! Nous apprécions notre jus de fruit de bienvenue, pendant que notre ami singe se régale des fruits déposés ce matin dans les petits paniers offerts aux dieux.

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Nous nous baladons parmi les familles de singes, qui se balancent de lianes en lianes ;  les petits sont agrippés à leur mère ; l’une d’elles s’accroche à la pédale d’un « scootman » qui la traîne, avant de lui assener une bonne claque sur la tête pour s’en défaire !

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« Ubud » est  légèrement moins trépidante que « Kuta » ; nous sommes moins importunés par les rabatteurs en tout genre,  l’ambiance est plus détendue, plus zen ; on y retrouve toute la panoplie des produits de consommation touristique, des cours de yoga, des cours de cuisine indonésienne, le marché face au temple, véritable souk où tout se négocie à moitié prix, et les « warungs » (restaurant) dans lesquels nous goûtons aux spécialités balinaises à base de galettes, viandes épicées, riz et beignets.

Les balinais sont beaux, visages fins et souriants, l’air joyeux du matin au soir !

 

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D’un pays à l’autre, les « food scoots » ont remplacé les « food trucks »

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En soirée nous assistons à un spectacle traditionnel  de danses balinaises accompagnées par le gamelan (orchestre balinais),  assis entre le temple et les bassins de fleurs de lotus ; c’est vraiment  très, très traditionnel, Gilles pique du nez assez rapidement !!!

 

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Chouchoutés dans notre hôtel caché dans cette végétation magnifique qui nous rappelle celle de la maison de Christophe, nous sommes bien, loin du tumulte ambiant ; après 4 mois de vagabondage, nous apprécions tout de même la vie de château, de temps en temps !! Le bruit de l’eau qui coule dans les bassins, la musique douce, les fleurs posées sur les tables, le sourire du serveur, nous emportent chaque jour dans le jardin merveilleux de la « zénitude », sur  l’île du sourire et des fleurs !

 

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Nous louons un scooter 4€ la journée. Je ne suis absolument pas rassurée, mais nous arrivons assez facilement à nous faufiler au milieu de cette jungle ! A la fin de la journée, Gilles arrive à s’imposer en forçant le passage à la façon d’un balinais averti !

 

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 Nous allons visiter les rizières en terrasse au nord de la ville, entremêlées de bananiers et de cocotiers ; Ce paysage « culturel »  enchanteur, est le signe d’une belle relation d’un peuple avec son environnement ;  l’Indonésie est le 3e producteur de riz au monde.

 

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Sortie d’école, les petits sont en costumes marrons, les plus grands en rouges ; une collégienne m’explique ses horaires : 7h – 13h, six jours par semaine ;  mais cette semaine ils sortent à 10h car ce sont des journées d’examens.

 

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Un papou accompagne ses petits

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18 mai 2017

BALI

Nous débarquons sur le sol indonésien, que nous foulons pour la première fois, vendredi 12 mai vers 2h du matin par le vol de « Jetstar » la compagnie lowcost de « Quantas » ; il nous faudra une bonne heure pour passer les contrôles parmi une foule cosmopolite, dont beaucoup d’enfants qui dorment dans les bras des parents ou allongés par terre ; nous sommes à « Denpasar » ville principale de Bali.

Ayant à peine  réussi la dernière étape du passage des frontières, une nuée de chauffeurs de taxi nous tombent dessus !                 Nous allons déjà devoir marchander le prix de la course, mais totalement endormis, ça ne va pas être facile !

« Allez ok si tu veux, 200 000 roupies au lieu de 250 000, tout  ce qu’on veut c’est aller se coucher, et vite ! »

Le chauffeur nous conduit à « Kuta »,  très proche de Denpasar ; nous suivons des ruelles étroites  au milieu des deux roues qui slaloment dans les sens interdits ; tous les 100 m il y a des « mini marts » sorte de superettes, toutes ouvertes à cette heure tardive ou matinale, selon les âges ;  les boutiques, gargottes, bars,  imbriqués dans les habitations, sont éclairés, on a l’impression d’une activité trépidante  24/24 ! Même ambiance  qu’à Pékin ! L’Asie nous revient en pleine figure, brutale, authentique ! Nous n’avons  plus sommeil, on écarquille les yeux, « jetstar » nous a propulsés vers une autre galaxie !  Terminés les espaces vides,  les espaces verts !  Totalement déboussolés, nous sommes passés de 3 habitants au km2  à 700 !!

A l’hôtel « Melasti resort » réservé online depuis Darwin, un gentil balinais en costume vert pomme et turban, nous conduit à notre chambre, spacieuse, simple, dans un esprit colonial désuet ; il y a des bassins et des piscines au milieu  d’une végétation splendide, bambous, cocotiers, hibiscus, jasmin etc ...  et des fleurs de frangipaniers partout.

 

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Nous prenons notre petit déjeuner- repas- buffet, avec entre autre de délicieux beignets bananes ananas, face aux rouleaux qui  s’écrasent sur la plage ;  nous retrouvons les surfeurs australiens ! La chambre est à 37 € tout compris ! La chaleur humide et le manque de sommeil nous donne une sensation d’apathie dès le matin !

Nous marchons dans les rues de  « kuta », ville du sud de Bali, proche de l’aéroport, à la recherche de « B.M.C » l’un des bureaux de change réputé sans commission et sans arnaque, pour négocier quelques dollars US et CAN que nous avions gardés de précédents voyages ; le gars nous balance les roupies sur le comptoir en criant : « millionnaire !! » : 3 750 000 roupies ! (250 $) ; nous nous retournons rapidement pour voir s’il n’y a pas quelqu’un qui pourrait nous suivre et nous dévaliser, mais ce ne sont que des visages souriants ! Ce soir on pourra faire la fête, et arroser l’admissibilité au concours de François !

Tous les 10 mètres nous sommes harcelés par les vendeurs de tout et de rien, les rabatteurs de restaurants, les loueurs de scooters, de voitures, de vélos,  les motos taxi improvisés, les salons de  massages et de tatouages ; on nous  tape dans la main,  certains tentent des poignées de mains ; tout est bon pour appâter le touriste ! Malgré l’effervescence et la densité humaine, la ville semble très propre en surface, il y a toujours quelqu’un qui  balaie quelque part !  Mais paradoxalement nous constatons que les balinais  jettent directement leurs déchets dans le caniveau qui passe devant chez eux (plastique, canettes etc...) ! En Indonésie les déchets ne sont pas ramassés, ou quand ils le sont, les camions qui les collectent vont les déverser dans les rivières ou les forets les plus proches ; Bali souffre de ce problème et le gouvernement ne propose pas de solution ; les touristes aggravent évidemment cette pollution !       

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Sur les trottoirs sur lesquels nous marchons, il y a des offrandes déposées,  ainsi que près  des temples, ou sur les petits autels installés tout le long des rues, au milieu des boutiques.  Ce sont des centaines de petits paniers remplis de riz, de fleurs, de fruits ou biscuits, que les balinais hindouistes offrent aux démons chaque matin,  avec  de l’encens qui brûle, la fumée permettant d’envoyer ces offrandes aux esprits ! Religion et commerce semblent faire bon ménage !  Bali est la seule île d’Indonésie à être majoritairement hindouiste.

 

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C’est d’ailleurs en référence à ces milliers de temples, couverts de fleurs, que l’on trouve partout, même devant les boites de nuit, que  Bali  a été surnommée «  l’ile préférée  des Dieux »

Mais à « Kuta » la réalité est que la sérénité des temples a été totalement  étouffée et dénaturée par le tourisme de  masse, dont la majorité est constituée d’australiens tatoués, qui viennent  y passer les week end ;  bref, nous n’allons pas nous attarder ici à Kuta,  qui ne nous donne pas une bonne image de Bali que nous pensions paradisiaque ! Les dieux ont dû changer d’avis depuis quelques années, et jeter leurs dévolus ailleurs !

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Après un peu plus de 4 mois de voyage nous attendions ce passage à Bali pour un relooking nécessaire, afin de rentrer en France dans un état acceptable,  et pour moi une séance chez un coiffeur s’imposait, pour cacher les cheveux  devenus un peu trop blancs.

Les salons de beauté se suivent et se ressemblent proposant tous le même menu au même prix, entre 5 et 10 € le soin.

J’en choisis un au hasard, le personnel est disponible, 6 filles vêtues de t shirts  bleus électrique.

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Les méthodes sont quelque peu  ... artisanales !   il n’y a pas d’échantillon de couleur, alors c’est « brun, brun l’oréal »,  « ok va pour brun, l’oréal c’est la référence ultime ! »

Le plafond est troué, l’eau est glacée, mais ce n’est pas plus mal étant donné la chaleur !  il y a 6 jeunes filles, dont la patronne, deux d’entre elles s’affairent au-dessus de ma tête, une  balaie derrière moi, et les trois autres plaisantent dehors avec le livreur de beignets en « scoot », ou sont scotchées sur leur portable ;  pas de brushing, un coup de sèche-cheveux rapide, le tour est joué,  et le résultat n’est pas si mal !

Nous rentrons à l’hôtel par les ruelles au milieu des embouteillages, permanents de jour comme de nuit ; c’est dangereux d’être piéton à Kuta ;  Les scooters font la loi, foncent dans tous les sens,  interdit ou pas, roulent sur les trottoirs, vous klaxonnent quand vous traversez sur les passages cloutés ;  ils circulent à trois, ou même par famille de quatre sur le même scooter, un enfant devant, un enfant derrière et il n’y a que le père qui porte un casque !

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Une jeune fille est renversée devant nous, se relève et repart  aussi vite !

Sur la plage en fin de journée,  la bière nous est servie sur des coussins moelleux, en attendant le mythique coucher  de soleil de Kuta, qui nous boudera ce soir à cause de quelques vilains nuages pile poil au mauvais endroit. Il y a des cerfs volant dans le ciel !

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La nuit,  Kuta se transforme en une immense boite de nuit, mais  nous n’avons jamais aimé les boites de nuit, alors nous finissons la soirée avec un « drink de bienvenue » offert au bar de notre hôtel, en écoutant malgré nous,  un mauvais chanteur qui essaie vainement d’animer la soirée !

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10 mai 2017

DARWIN

Nous arrivons à « Darwin » par la « Stuart Highway »  qui remonte  d’ « Adélaide », et  que nous avons retrouvée à « Katherine » ; la végétation jaune et sèche de « spinifex »a été remplacée par les palmiers « Bismarkia » argentés et  l  «arbre du savoir » centenaire.

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Nous avons trouvé un motel (45€) à un quart d’heure du centre de Darwin en bus ; nous abandonnons, la larme à l’œil,  après 12 000 kms et 36 jours de bons et loyaux services, notre maison roulante peinturlurée, chez notre loueur « wicked campers » après l’avoir lavée et frottée de fond en comble au « car wash » du coin ; un jeune en fait le tour en  5 minutes à peine, tout est ok, nous pourrons relouer auprès d’eux, ils sont implantés dans le monde entier.

Darwin a été deux fois entièrement détruite, d’abord par les bombardements japonais,  peu de temps après l'épisode de « pearl harbor » lors de la deuxième guerre mondiale, puis par le cyclone « Tracy » le jour de noël  1974, qui fut la plus grande catastrophe naturelle de l’Australie. Les maisons en 1974 étaient faites de lattes de bois ouvertes sur des vérandas  favorisant une aération naturelle, correspondant au  style de vie tropical de l’époque ; le jour de noël 1974, sur les 12 000 bâtiments de la ville, 9 000 furent balayés, une centaine de personnes ont perdu la vie. 

Vestige du mur de l'hotel de ville ayant résisté après le passge de "Tracy"

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Aujourd’hui Darwin ressemble à beaucoup d’autres villes australiennes,  bien quadrillées et rangées autour d’une rue principale flanquée de terrasses de cafés  toutes bondées à partir de 17 heures, l’heure de « l’after work » où la bière coule à flot ; des immeubles neufs ont poussé au milieu d’une végétation redevenue luxuriante. La circulation est raisonnable, il y a peu de monde, beaucoup d’espace, des espaces verts,  des espaces vides, un front de mer aménagé autour d’une immense piscine naturelle protégée de tous les dangers, une eau à 29° en ce début d’hiver, début de la saison sèche.  Une ville presque endormie après le passage d’un typhon !

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Nous rentrons  de nuit jusqu’à notre hôtel  par le bus n°8 ; le chauffeur est barricadé derrière un grillage, il y a des caméras vidéo au plafond : nous comprenons vite pourquoi ;  à chaque arrêt,  nous assistons à des scènes assez surréalistes avec les  aborigènes comme personnages principaux  : deux femmes qui se battent pour récupérer une bouteille d’alcool cachée dans le soutien-gorge de l’une d’elle , un homme  couvert de pansements, le t shirt déchiré et à moitié nu, que notre chauffeur essaie d’empêcher de monter, deux autres qui hurlent dans le bus, et tous ceux complètement ivres qui tentent de monter ou s’affalent en descendant !  Je pense que les australiens ont un sérieux problème à régler avec cette population misérable et totalement perdue ; le chauffeur, impassible, nous fait descendre juste devant notre motel, qui n’est pas du tout un arrêt ; merci beaucoup !  De toute façon,  en Australie tous les passagers remercient le chauffeur en descendant du bus, même les aborigènes ivres !!

Dernière nuit en Australie, demain nous nous envolons vers Bali .....

 

L’Australie est le continent le plus petit, le plus plat, le plus aride de la planète,  un pays incroyable, où tout est démesuré, un pays qui n’en finit pas , qui regorge d’une vie incroyable, et dont la plupart des richesses restent encore à découvrir ;  nous regrettons de ne pas avoir pu traverser ce territoire par ses pistes , qui nous auraient conduits vers des lieux encore plus reculés et inaccessibles ; pour cela il nous aurait fallu un véhicule adapté 4X4 ; combien de fois nous n’avons pas pu aller là où nous aurions aimé, comme par exemple ce massif au nom qui sonne tellement bien, les «  bungles bungles », et où les ouragans ont sculpté un paysage aux formes étranges, pratiquement inconnu il y a encore trente ans ;  mais la  seule façon d’y accéder  était par une piste  de 80 kms, difficile, traversant des rivières ,  et pour laquelle notre véhicule n’était pas assuré.

Parcourir en totale liberté les milliers de kms de pistes qui sillonnent ce monde fascinant aux saisons inversées, tout en suivant les « itinéraires chantés » inventés par les aborigènes pour s’y déplacer, pourrait être l’un de nos prochains voyages..........

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 « Si votre quotidien vous parait pauvre, accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses ».

10 mai 2017

Pendant 360 kms jusqu’à « Port Hedland », au nord

Pendant 360 kms jusqu’à « Port Hedland », au nord du « Western Australia », nous sommes le seul véhicule à amuser les centaines de « Road trains » qui se suivent et se croisent. Ils sont chargés des différents minerais qui partiront du plus grand port du pays en tonnage,  vers la Chine.

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Après « Port Hedland » nous longeons une plage de 220 kms de sable ininterrompue !

A  « Broome », premier producteur au monde  d’huitres perlières, nous discutons avec une jeune française qui justement, vend des bijoux en perles sur le marché. Elle vit depuis trois ans en Australie, et pour elle, « Broome » c’est le paradis ! Il est 9heures du matin, fin de l’automne, déjà  40° à l’ombre, pour moi ce n’est pas vraiment le paradis !

Ce matin, le premier « Dingo » que nous croisons depuis notre arrivée en Australie, traverse la route clopin-clopant, en nous regardant, intrigué par notre look, avant de disparaître dans les broussailles. En un mois, nous aurons pratiquement côtoyé toute la faune endémique australienne, ce qui étonne notre vendeuse de perles qui n’a pas eu autant de chance !

Nous reprenons notre route inlassablement, à travers cette région du « Kimberley » qui longe au nord le « great sandy desert »

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Je me suis souvent demandé quelles peuvent être les personnes qui travaillent dans ces relais pour voyageurs, dans un isolement total, perdues au milieu de nulle part ;  à « Willare road house », une parisienne de 31 ans, ayant opté pour une année sabbatique en Australie, m’explique qu’elle a choisi ce job de serveuse loin du monde, parce qu’il est « hyper bien payé » mais qu’ici  « ce n’est pas vraiment le paradis » ! Accablée par la chaleur à l’extérieur, frigorifiée par la « clim » excessive à l’intérieur,  enfermée dans cette apathie interminable, il ne se passe absolument rien pendant son seul jour de congé de la  semaine ! En quelques jours deux points de vue divergents,  mais deux situations bien différentes !

Nous continuons notre approche de « Darwin » vers le nord est ; la végétation a changé ;  en fin de journée les départs de feu de chaque côté de la route, au milieu de cette sorte de savane africaine plantée de baobabs, ne semblent inquiéter personne, d’autant plus qu’il n’y a personne !

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Pas trop rassurés pour dormir ici ce soir !

Nous roulons depuis plusieurs jours avec un pneu très usé à l’avant et étant donné les températures élevées quotidiennes, il devient urgent de le changer ; nous cherchons de l’aide de road house en road house, mais la réponse est la même : « no mechanic » ;  « essayez 400 kms plus loin » !

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Nous atteignons la ville la plus importante avant la frontière avec le « Northern Territory », « Halls Creek », nous sommes dimanche après-midi.

Nous commençons à être pressés par le temps, il nous reste 1 300kms avant Darwin et nous devons rendre le van mercredi. Par chance, le gars de la station « coaltex » déniche dans son stock de pneus d’occasion, exactement celui qu’il nous faut ! Le lendemain matin 8h, il pourra nous le changer ; parfait !

 Nous en sommes quittes pour passer la nuit au camping de « Halls Creek », une ville de 1 000 habitants perdus dans le désert ; nous sommes dans une région où les communautés aborigènes sont très présentes.  Une ribambelle de gamins  noirs jouent au ballon et curieux, s’accrochent à notre roulotte colorée, en nous posant des questions et  en nous réclamant des « coins » pour s’acheter des bonbons. Les parents sont assis par terre, le regard perdu dans le vide,  devant une statue édifiée en l’honneur des pionniers  anglais installés dans cette région du « Kimberley ». Nous constatons des grillages et même des barbelés tout autour des habitations des « blancs » et du seul motel du coin, dans lequel nous passons la soirée en écoutant de la « country music »

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Nous reprenons la route qui serpente au pied des falaises pourpres, le long de la « Victoria River » dont nous ne tenterons pas la traversée à la nage, à cause des méchants crocodiles !

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Nous sommes passé d’un environnement semi-aride à subtropical,  et dans cette région, certaines rivières en sont infestées ; nous,  les crocos, nous préférons les  observer sur les livres d’images tropicales !

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 Le crocodile marin (salt water), véritable dinosaure, est particulièrement dangereux ; le croco d’eau douce (freshwater)  est moins agressif, mais il est préférable de ne pas trop le taquiner ! Nous apprenons justement, à la une d’un journal  en arrivant à Darwin, qu’un  aborigène a été attaqué ces jours par un croco de 2m de long, dans la « Daly river » à l’ouest de Darwin.

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Se baigner en Australie est assez compliqué, car il faut éviter, les crocos, les requins, les méduses box « jelly fish», les poissons piqueurs, etc ... !!  Pour se rafraîchir, une bonne douche est certainement ce qu’il y a de moins risqué dans ce pays, à moins que derrière le rideau ne se cache l’araignée à dos rouge, « redback » ou « veuve noire »  au venin mortel !

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5 mai 2017

PERTH-DARWIN

 Une ou deux heures avant le crépuscule, nous commençons à chercher où passer la nuit, et le plus simple est de repérer le rassemblement des quelques 4X4-caravanes perdus dans ce coin du monde. Ce soir nous les trouvons assez tard (ouf !) dans une aire de repos près d’une rivière,  très grande, très propre, avec poubelle et toilette sèche ; juste le temps de manger avant la nuit !

 Le  mode de déplacement favori des australiens : une caravane assez haute pour passer sur les pistes, tirée par un 4X4 puissant. Les 4X4 dans ce pays sont indispensables. 

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Le soleil disparaît  très vite derrière la rivière laissant des reflets rose orangés s’estomper lentement ; le jour s’en est allé, les étoiles reviennent ; ce soir encore, notre plafond sera décoré comme celui de la chambre de Mila quand elle s’endort : une merveille !

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Nous reprenons la « North West Coastal Highway » en direction de « Carnarvon ». Ce matin nos nouveaux amis nous attendaient sur un parking !

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Peu après, nous ne sommes pas très loin d’une plage de coquillages longue de 70 kms  parait-il, mais nous n’avons plus le temps de faire le détour.

 Au bout de 280 kms, enfin la pompe à essence que nous espérions car il nous restait moins d’un quart de réservoir ! Lorsque nous sortons du véhicule, le soleil, la chaleur écrasante, cette terre rouge et sèche, le cri rauque des oiseaux et le « zzz, zzz » des mouches qui nous assaillent, nous rappelle instantanément et à chaque fois le son de l’harmonica et de la porte qui grince dans « Il était une fois dans l’ouest » !

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Dans ce désert semi-aride, de temps en temps sont indiqués des noms de rivières, asséchées en cette période de l’année, mais pouvant atteindre une largeur de 1km lors des pluies cycloniques.

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Nous marchons sur l’océan par une jetée de 1,6 kms de long, faite de vieilles planches de bois tellement usées que nous devons viser les rares encore  en bon état pour éviter de faire un plongeon involontaire dans l’eau un peu fraîche ! (24°)

 

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Nous atteignons « Coral Bay » une oasis face à la barrière de corail, assez proche de la plage ; Gilles loue masque palmes et tuba et nage au milieu des poissons de toutes les couleurs. Il fait la rencontre magique d’une tortue d’un mètre de long qui l’accompagne un instant ! « Il est comme un dingue !! »

 

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Nous n’avons plus le temps de nous attarder à « Exmouth » réputée également pour le snorkelling et la plongée, et reprenons notre longue route en direction de « Port Hedland »

Spectaculaire canyon creusé par quatre rivières qui se rejoignent dans le parc de « Karijini »

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5 mai 2017

PERTH-DARWIN

Nous prenons la route côtière peu fréquentée, « l’indian pacific drive » qui serpente au milieu des énormes dunes de sables, plus ou moins proche de l’océan. Nous traversons sur une courte piste sablonneuse, le désert des « Pinnacles » dont l’origine est encore très controversée ; plusieurs théories s’opposent toutes aussi fumeuses les unes que les autres ! Voici la nôtre : « champs de menhirs dressés par nos  ancêtres les gaulois ayant traversé les océans bien avant le capitaine Cook : l’Australie aurait dû être à nous » !!

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Un peu plus au nord nous sommes attirés par un panneau sur lequel est écrit :

« stromatolites » : 3 kms ; intrigués par ce nom bizarre, nous décidons de suivre la piste dans la direction indiquée.

Nous arrivons au bord du lac «Thétis»  et nous apprenons que c’est ici que les scientifiques ont découvert une communauté de « stromatolites » vivants ; pas facile à décrire, sorte de grosses bouses de vache, qui sont en réalité des roches vivantes, copies exactes des premiers organismes apparus sur terre ; le monde tel qu’il était il y a  plus de 3 milliards d’années ; on aperçoit en surface de petites bulles d’oxygène qui s’échappent ; cet oxygène produit par des micro-organismes à la surface de ces bouses de vache a rendu possible la vie sur terre ! Elles continuent à prospérer ici et seulement ici en Australie grâce aux conditions naturelles, dont la salinité de l’eau très élevée. Merci les « stromatolites » de nous avoir permis d’exister ! Aujourd’hui nous avons fait un voyage dans le temps inattendu !  

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Pique-nique face à l’océan où nous assistons à une scène de pêche miraculeuse, totalement inattendue :  un groupe d’australiens s’approche de nous, scrute l’océan , repère un banc de poissons juste en dessous de notre table, se précipite avec une énorme caisse de filets de pêche, se jette à l’eau  tout habillé, déplie les filets, enserre le banc de poissons et remonte  ; le tout en un quart d’heure, résultat 20 énormes « malates » pris au piège (c’est le nom du poisson qu’ils nous donnent). Chapeau ! Gilles a une profonde pensée pour Christophe : plus rapide et sans le mal de mer !

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Après « Geraldton », dernière ville digne de ce nom avant 483 kms, c’est à nouveau le grand vide australien. Des lignes droites infinies au  milieu d’arbustes enracinés dans un sol rouge sablonneux, parfois calcinés sur des dizaines de kms, toujours les mêmes immensités plates sans un seul monticule à l’horizon, encore rien ni personne. Les cartes sont peu précises, les panneaux inexacts, pas de guide, pas de réseau, pas d’internet ; l’essentiel est d’avoir suffisamment de provisions, et pour ça on peut nous faire confiance !!

 

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Mais la route nous réserve toujours des surprises et c’est ce que nous aimons : un kangourou qui nous salue tôt le matin, un  couple d’émeus qui s’enfuient, un envol d’oiseaux vert fluo, un désert de termitières sur une centaine de kms, une piste qui s’échappe pour arriver sur une plage derrière une dune de sable fin, des stromatolites ou un groupe de pêcheurs venus d’on ne sait où !!

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 Se lever et rouler quand l’horizon annonce le jour dans un éclat de couleurs chatoyantes, c’est tout simplement magique ! Les couleurs du désert sont incroyables de diversité, des rouges roses orangés, du vert, du jaune et le bleu du ciel. La lumière  est d’une pureté absolue, le silence est total ; Ce vide finalement nous fascine !

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Nous serions sans doute capables de poursuivre notre route éternellement si nous n’avions pas une trop belle et grande famille qui nous attend et que nous languissons de serrer dans nos bras !

Car à l’origine l’homme est un nomade, « un vagabond dans le désert brûlant  de ce monde » ; « nous avons été conçus tout entiers de la structure des cellules de notre cerveau à celles de notre gros orteils, pour une existence coupée de voyages saisonniers »

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2 mai 2017

PERTH

20 kms avant d’arriver à Perth, « Fremantle », une agglomération pleine de charme et débordante d’animation. Port cosmopolite à l’époque de la ruée vers l’or, elle est devenue un coin à la mode, proche de la grande ville, avec ses boutiques et ses bars branchés installés dans les beaux immeubles victoriens restaurés. Nous prenons un camping. Le prix d’une nuit de camping en Australie varie de gratuit à 35$. La plupart du temps il y a une pièce, la « tv room » avec télévision, jeux, livres et une « camp kitchen » bien équipée dans laquelle il est agréable de cuisiner.  C’est aussi et surtout un lieu de rencontre. Nous discutons ce soir, pour la première fois depuis le début du voyage avec des espagnols, originaires de Barcelone, ravis de baragouiner français avec nous.

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Le bon plan pour découvrir Perth est de se garer sur le parking du « Botanic Garden » ou « Kings Garden » car il est gratuit, mais  il est aussi l’un des plus grands jardins publiques au monde ; 400 hectares, dont le quart a été laissé sous forme de bush, une végétation magnifique qui domine toute la ville offrant un panorama plongeant sur le centre de Perth ; les moustaches blanchies par la mousse d’un bon cappuccino, nous admirons la ville depuis la terrasse du café de « Kings Garden »  ! Cette journée ensoleillée démarre bien !

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Construite sur les rives de la  « river Swan » qui s’écarte en  deux magnifiques baies servant de port naturel avant de se jeter dans l’océan, Perth a su tirer parti avec brio de ce site exceptionnel.

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Ce samedi matin d’automne, nous sommes fin avril, la température est de 26° à l’ombre, les terrasses de cafés aménagées au bord de l’eau sont bondées, des évènements sportifs sont en train de s’installer pour la journée, le soleil fait scintiller les arches du pont qui relie l’ile située au  centre de l’estuaire, l’animation bat son plein, l’ambiance est chaleureuse.

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Perth  la ville la plus isolée au monde : devant elle, 8 000 kms d’océan, derrière elle, 2 700 kms de désert !

Perth la ville la plus riche d’Australie : capitale  du « West Australia » l’état où se trouve les plus grands gisements de minerais ; l’Australie est l’un de plus gros producteurs et exportateur de la plupart des minerais de la planète.

Perth la ville la plus belle de notre  voyage : celle que nous préférons, juste devant Auckland ; une moyenne de 8 heures de soleil par jour toute l’année, les transports gratuits dans la ville, les quartiers résidentiels au bord de l’eau, des plages de chaque côté, une architecture cohérente, un parc exceptionnel, une qualité de vie  tout à fait enviable !

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Nous aurions aimé passer plus de temps ici mais il nous reste encore 4 163 kms pour atteindre Darwin, et seulement 1O jours ; le 10 mai nous devons rendre notre « maison voyageuse », et le 11 nous avons réservé un vol pour Bali.           

28 avril 2017

A signaler, « Gibson » 25 kms avant « Espérance »

A signaler, « Gibson » 25 kms  avant « Espérance » une aire de camping gratuite à côté d’une taverne totalement kitch, mais sympathique pour y passer la soirée, en évitant soigneusement toute conversation avec des personnages truculents mais à l’accent incompréhensible !

Retour à la civilisation à « Espérance », 14 000 habitants, où nous retrouvons le réseau, les maisons, un supermarché, les douches, une bibliothèque, etc. .... ;  retour en ville .....

« ...quand on arrive en ville ... on arrive de nulle part ... on vit sans domicile et on fait peur à voir... »! ........ la la la ....   Merci Aurélia de nous avoir téléchargé toutes ces chansons qui nous accompagnent le long de notre périple !!!

Cette petite ville bord de mer, nous fait penser à la Ciotat avec ses grands silos et ses grues placées de la même façon au fond du paysage à droite, sa promenade le long de la plage sur laquelle les mères de famille se rejoignent pour avaler leur « capucchino » de chez « coffee cat » et les sportifs viennent se défouler après le boulot ; Un endroit apparemment paisible.  Apparemment seulement, car nous apprenons qu’une semaine avant notre arrivée, une jeune fille de 17 ans est morte après avoir été attaquée par un requin près de la plage ; elle faisait du surf avec son père !  Une tragédie pour cette petite bourgade ! Le littoral australien est fréquenté par les trois spécimens de requins les plus dangereux au monde, et malgré la surveillance des plages, les filets anti requins  et les consignes de sécurité, le risque est bien réel.

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 Nous sommes surpris de constater que les australiens paumés au fin fond du bush puissent s’intéresser à notre petit pays et suivre d’assez près nos élections ; le lendemain du 1er tour, le boss du camping d’ « Espérance » me demande à peine arrivée : « French ? » avec un grand sourire l’air satisfait : « good élections ? » - « yes, happy for the news !! »

Pique-nique au bord du « Pink Lake » .... Blanc !

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21 et 25 avril, nous arrosons avec une bonne bière de la réserve du chef les anniversaires de nos deux grands enfants que nous avons beaucoup de mal, dans ces contrées perdues, à joindre sur skype ou sur whats app ! Bon anniversaire lolo et lulu ....  On les embrasse très très fort, de très très loin !!!!!!!!

Une soixantaine de kilomètres au sud d’Espérance, se trouve « Lucky bay » et sa plage de rêve en forme de croissant de lune : sable blanc, gros rochers ronds et rouges qui contrastent avec le dégradé de l’océan du turquoise au marine !  Soleil et ciel bleu sont de la partie, c’est un site exceptionnel !

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Un australien déjà installé, nous explique que « lucky beach » est très fréquentée par les kangourous qui sont très « friendly », pas du tout craintifs, mais également par les serpents qui sont « not friendly », autrement dit venimeux !! Quitte à faire une rencontre inattendue, je préfèrerais celle avec nos copains kangourous !

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Le jour de l’anniversaire de Lucas, le 25 avril, les australiens fête « l’ANZAC DAY » leur fête nationale qui commémore la campagne en Turquie des forces australo- néo-zélandaise à Gallipoli en 1915 ; à cette occasion, avec notre « kangachino » nous avons droit à un biscuit du même nom « Anzac » qui était la friandise du militaire australien sur le front turc. La recette est toujours la même, composée de flocon d’avoine de mélasse et de noix de coco ;  nous avions déjà adopté le biscuit!

Depuis la Nouvelle Zélande nous constatons à quel point cet épisode de la première guerre mondiale à Gallipoli a marqué ces deux pays : « aucune armée n’a connu autant de pertes que celle-ci qui venait d’aussi loin, et tous étaient des volontaires ». Nous avons eu maintes fois l’occasion  de lire ce passage de l’histoire raconté dans les musées de nombreuses villes même petites. Leur histoire nationale semble débuter par cette tragédie !

Sur la plage de « Lucky bay » nous nous faisons rapidement de nouveaux amis : maman et bébé kangourous ! Bébé nous suit partout jusqu’à notre voiture ! Un vrai bonheur !

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Mais ce site exceptionnel de « lucky bay » va être totalement gâché à partir de 10 heures du matin, par une ronde incessante de gros 4X4 qui s’autorisent à souiller cette plage et son sable unique dans cet environnement tout aussi unique ! les australiens ne semblent pas avoir encore une réelle conscience écologique !

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Dégoutés, nous repartons  retrouver nos amies les bêtes ; oui, nous sommes bien au  pays merveilleux des koalas et des kangourous, deux animaux qui ne vivent qu’en Australie.

Le koala vit caché dans les feuilles d’eucalyptus, bien calé dans les fourches de l’arbre, afin de ne pas tomber en dormant ; car le Koala dort toute la journée, et lorsqu’il se réveille, uniquement pour manger les feuilles qui lui tombent sur la tête, il se met en action….. sur le mode ralentiiii.....  Je … lève ….une….  patte …. Je….me….. gratte… avec … l’aut.. r…  e….. Trop drôle !! On aime le prendre dans les bras, tellement doux comme une grosse peluche, tellement docile !

 

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Le kangourou, le seul animal à se déplacer en rebondissant comme une balle de tennis, vit sur tout le territoire australien où ils sont très nombreux, 60 millions ; dans le désert, il s’active la nuit et peut rester des semaines sans boire ; près des villes nous l’avons vu sauter les clôtures et entrer sans gêne chez les gens, dont certains n’hésitent pas à leur tirer dessus ;  quelle tristesse, car avec ses deux oreilles pointues bien dressées, et son regard de biche, le kangourou est  un animal tellement attachant !

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Mais l’Australie n’a pas que des animaux aussi sympathiques que ces deux-là ; le pays possède plus de bestioles tueuses que le reste du monde : serpents, araignées, méduses, requins,  crocodiles d’eau salée ou casoars dont la dernière attaque mortelle remonte tout de même à  1926 !  bestioles tellement effrayantes que Gilles s’est mis à hurler en plein milieu de la nuit en croyant qu’une araignée géante lui chatouillait les jambes alors que ce n’était qu’une pince à linge tombée du rideau !

Au lever du jour nous escaladons le « French man Peak » dont personne ne semble connaître l’origine du nom ; nous grimpons sur une roche de granite, qui heureusement, accroche bien aux baskets. Du sommet la vue panoramique donne sur les plages, les iles et la ville d’Espérance ; belle récompense !!

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Nous décidons de ne pas suivre la route la plus directe pour Perth, et de passer par « Albany » et « Margaret river » en suivant la côte au sud ; nous partons à la recherche du phare de « Janus » et de « Partageuse »

Nous voilà repartis « on the road again » à travers un paysage désespérément plat entre deux horizons. Nous sommes à nouveau sur une route vide au milieu d’un espace vide,  sous un ciel immense « sunny cloudy » ! un peu plus de soleil que de nuages tout de même ! Et de nouveau les journées vont être rythmées par les seules « road houses » !!

Enfin, après Albany, nous sortons de « Nullarbor » pour entrer dans « Millarbor » ; changement total de décor, sur des centaines de kilomètres, nous traversons  des forêts d’eucalyptus géants, 60 m de haut, sur une petite route étroite. De temps en temps, d’immenses trouées faites par l’homme, qui abat, déracine, et brûle pour pouvoir faire pousser à la place, des champs de vaches !  Des tonnes de burgers et de steaks qui finiront sur les BBQ des australiens gros consommateurs de viande, au grand dam de la planète !

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Nous retrouvons de charmants villages de quelques centaines d’habitants, qui nous donnent l’envie à chaque fois de nous y arrêter ; tous sur le même modèle, avec quelques commerces le long de la rue principale, les terrasses des cafés ensoleillées, la bibliothèque, les jeux d’enfants, la table de pique-nique à côté du BBQ, le poste d’essence et les toilettes publiques rutilantes ! le prix du litre d’essence est redevenu raisonnable ; en Australie, il peut varier du simple au double, de 1$ à Sydney à 2$ dans le « red center » !

Nous pensons avoir enfin trouvé les lieux dont s’est inspirée Margot Stedman  pour écrire son roman « Entre deux océans » : à l’extrême sud-ouest du pays « Partageuse » pourrait être la petite ville « d’Augusta » et le phare de « Janus » celui du cap « Leuwin » qui partage l’océan entre indien et pacifique. On est content !

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En 1998 aux USA nous avions passé une journée entière à rechercher cet hôtel lugubre aux couloirs interminables et terrifiants, dans lequel avait été tourné « shining » de Stanley Kubrick, rien que pour nous donner la chair de poule ! Nous ne l’avions jamais  trouvé !

Ce bout du monde entre deux océans, nous offre un paysage de carte postale qui ne nous fait pas regretter le détour ! Toute cette région si accueillante, avec ses routes sinueuses à travers bois, prairies, vergers et vignobles à l’européenne, est si peu connue qu’elle n’a même pas de nom ! « south west australia » c’est tout !  Quelle erreur !

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24 avril 2017

Etape du jour : « Ceduna », dernière grande ville

Etape du jour : « Ceduna », dernière grande ville (3 500 habitants !) avant Perth, 2 000 kms plus loin ; Dans le « visitors center » de Ceduna,  nous nous connectons  sur internet.

Vers 17h nous stationnons dans la « Main street » de la ville ; immédiatement un groupe d’aborigènes plus ou moins alcoolisé et bruyant s’agglutine autour de nous, sans doute attirés par les graffitis de notre « roulotte » un peu trop voyante : « où vas-tu ? » « D’où viens-tu ? »  Ils nous montrent vaguement la route pour Perth, puis : « as-tu quelque chose à fumer ? » « non, non »,  bien sûr, mais au regard des dessins plutôt explicites qui recouvrent notre « roulotte », nous ne sommes pas vraiment crédible !   L’un d’eux, la mine patibulaire, les pieds nus, les cheveux  et la barbe en broussaille, le chapeau de travers, insiste un peu, et cogne aux portières ! Gilles hésite à sortir sa meilleure bière et son saucisson parfum espagnol pour trinquer, mais nous préférons déguerpir rapidement  sans demander notre reste ! tant pis pour la visite de la ville !

La consommation d’alcool, que l’on ne peut acheter que dans les « bottle shops »  spécialisés, est soi-disant contrôlée en Australie !

Ici le camping s’impose,  camping  qui n’est d’ailleurs guère mieux fréquenté ; nous côtoyons l’envers du décor, celui que les guides touristiques ne cherchent pas à connaitre 

Les aborigènes, ce peuple semi nomade qui avait su maîtriser ce continent, et s’adapter aux conditions extrêmes avec succès,  a été sacrifié ; les langues des aborigènes sont les plus vieilles du monde, et leur culture la plus ancienne encore en activité, chez certains d’entre eux vivant dans les territoires reculés. 50% de l’ensemble des aborigènes  ont réussi   malgré tout, à s’intégrer dans la société australienne. Après la colonisation, ils ont été ignorés, assassinés, on ne les comptait pas dans la population. Le racisme et la discrimination persiste encore aujourd’hui, malgré le discours en 2008 du premier ministre australien, qui reconnaissait officiellement  le génocide démographique et culturel des aborigènes et demandait pardon pour ces crimes .... »apology act », un peu tard, le mal était fait....

 

Après Ceduna, nous voilà repartis dans un nouveau désert, celui de l’ouest australien.

Tout d’abord nous traversons d’interminables forets d’eucalyptus, des dizaines de variété mais un seul arbre qui représente 65% de tous les arbres australiens : le paradis des Koalas !

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Ensuite,  nous débouchons dans  le désert de « Nullarbor » traduction latine de « aucun arbre », là où il n’y a rien,  seulement du vide ; une ligne droite de bitume, au milieu de ce vide impressionnant ; pas de maison, pas de bakery, pas de toilette,  rien ....

 

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On ne peut pas dire qu’on s’ennuie à rouler dans ces immensités vides ;

 La plupart du temps,  on cherche à chopper du regard un « Wombat », grosse boule de poils cousin du koala, ou un kangourou, que l’on  confond  souvent avec des bouts de bois morts dressés, occasionnant des coups de frein intempestifs inutiles !

Les seuls habitants ici sont les Wombats, les Kangourous, les dromadaires, et les émeus ; les kangourous sont les plus nombreux, 3 par habitants  répartis sur presque tout le continent ; on en voit énormément au lever du jour, très près de la route, qui s’arrêtent  pour nous regarder passer !  Un matin, très tôt, nous en avons  croisé 8 en 20 kms et seulement ceux aperçus dans le faisceau des phares !

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On croise aussi des panneaux délirants, genre « prochaine aire de repos avec toilette : 350 kms »

 et impossible de trouver le moindre bosquet  avant  ces mêmes 350 kms !

Pour se distraire un peu, il y a également le signe de la main que l’on doit faire à chaque véhicule croisé,  peut-être pour se  souhaiter bonne chance ou bon courage, mais il y a tellement peu de véhicule que ce n’est pas une grosse distraction !

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Et puis enfin une pompe à essence, une « road house » !!

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La road house c’est la récompense !  quand nous y arrivons enfin, on saute de la voiture, et on l’explore dans tous les sens en espérant y trouver quelque chose de surprenant,  de différent, ; mais il n’y a  souvent rien, rien de plus que dans les autres : deux ou trois « pies » qui trainent dans la vitrine chauffante, des paquets de chips, des sandwichs et des bricoles pour se dépanner, dans un décor démodé qui date des années 80 ; mais on est ravi d’être là , juste pour l’ambiance, pour retrouver les  quelques compagnons de route, comme les deux tacots, les trois caravanes pliantes et le motard, qui nous suivent depuis Port Augusta !  Cette atmosphère désuète des lieux dans lesquels nous nous arrêtons nous surprend ; cela contraste tellement avec la frénésie ultra moderne de Sydney ou Melbourne !

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 Je pense qu’à la fin du voyage nous serons incollables sur les « road houses » australiennes.

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 Nous nous relayons au volant tous les 100 kms environ, pour ne pas s’endormir étant donné la monotonie de la conduite. Par endroit, sur 1 ou 2 kms, la route s’élargit pour se transformer en piste d’atterrissage ;  aux voitures de s‘écarter pour laisser la place !

 

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 Dans le bush il y a quelques fermes d’élevage gigantesques,  dont, parait-il, une seule serait aussi vaste que la Belgique ! Dans ces territoires, les enfants sont scolarisés par radio et internet,  the « school of the air » (certains vivent à plus de 1000 kms de leur école) ; les consultations médicales sont faites par les « flying doctors »  ces docteurs pilotes, qui peuvent atterrir pratiquement partout dans cette immensité sans relief, et notamment sur la route ; c’est John Flynn qui créa  ici en 1934 le premier service d’ambulances aériennes au monde.

 

Nous roulons sur Le plateau de « Nullarbor » au-dessus d’une falaise de plusieurs centaines de kms de long ; plat et stérile, ce plateau est parsemé de buissons jaunes et verts assez touffus et pas un  seul arbre, pas une seule  habitation, le vide sidéral, hormis bien sûr les « Wombats-dromadaires-kangourous-émeus »!

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 Avant la frontière entre le « South Australia » et le « Western Australia », un panneau nous indique l’interdiction d’importer  certain produits alimentaires frais ou d’origine animale, mais on ne sait pas vraiment lesquels ; au « visitors center « de Port Augusta, on nous avait dit : pas de fruit et légume frais, pas de miel !

 Nous sommes perplexe, est ce que nous devons avaler tout notre stock de nourriture, d’ici 50 kms quitte à se faire exploser la panse ? Ils sont fous ces australiens, nous risquons parait-il  une amende de 1000$ si l’on triche !

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Arrivés à la frontière, où plusieurs véhicules attendent d’être contrôlés, nous lisons enfin le panneau  listant les produits interdits : « animals » « plants » et « seed » ! mince ! «  seed » doit vouloir dire graines ! C’est alors que Gilles se met à ingurgiter,  cinq minutes avant que nous soyons contrôlés, le paquet de graines et de fruits sec que nous avions acheté pour l’apéro ! Et du coup.... nous passons sans problème.... mais il ne nous reste plus  que des pâtes et du riz pour les prochains repas !

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La nuit tombe toujours aussi rapidement  et assez  tôt, 18 heures,  il est plus prudent de s’arrêter vers 16h30 ; la route est dangereuse au crépuscule à cause des animaux  et des « road trains » de 50m de long qui foncent en sens inverse,  nous obligeant à nous écarter ; ce soir Gilles ne dinera pas !

L’état du « West Australia » est grand comme 4 fois la France, 2.5 millions d’habitants dont 2 millions à Perth ; oui, on peut dire qu’ici aussi c’est le désert !

 

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Effectuer la traversée de « Nullarbor » est une sacrée expérience ; il parait que l’on peut avoir un diplôme pour ça comme :

«  Nous avons traversé le désert de « Nullarbor » en van psychédélique ! »

Nous avons régulièrement des nouvelles d’Eugene, notre ami Russe,  qui nous envoie des vidéos de son pays encore sous la neige !

Nous avons classé  notre hôtel roulant : 2 étoiles seulement,  à cause des toilettes sur le palier ! la nuit, par grand vent ou sous la pluie, ça remet les rêves en place !!

Nous l’avons très vite adopté malgré tout, avec  sa cuisine semi extérieure :

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Son  salon :

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sa chambre avec plafond vitré pour le ciel étoilé !

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Et  la cheminée !

 

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Les kilomètres s’enchainent sur la ligne droite la plus longue d’Australie : 146.6 kms ! Perdus au milieu de nulle part ;  nous avons une nouvelle devise : « quand on se fiche de savoir où l’on est, on est jamais perdus ».

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