TOKYO

Deux heures pour relier Tokyo avec la compagnie Russe S 7, nous reperdons une heure, le Japon a un horaire d’été et un horaire d’hiver. Huit heures de  décalage avec la France.

Passage facile au contrôle et à la douane ; un chien renifle nos sacs à dos !

En deux heures d’avion, le faciès s’est transformé, les yeux bridés, ont remplacé les visages clairs.

Deux trains nous mènent de l’aéroport à l’hôtel « Mystays kameido », réservé depuis la Russie, à la bordure du centre de Tokyo. Des panneaux solaires suivent les voies sur des kilomètres.

Il est près de 17 heures, nous sommes fatigués ;

Premières impressions  :  un japonais sur dix porte un masque, serviabilité maximum, (on nous conduit jusqu’à la porte de notre hôtel), propreté maximum, on marche à gauche quand on se croise, il y a beaucoup de  vélos   !

Notre chambre avec kitchenette est grande comme notre camping-car, il y a des chaussons en cuir à l’entrée,  la cuvette des WC est chauffante, il y a un jet pour se laver le C.., et Gilles s’amuse à le faire fonctionner !

53€ la nuit, cher, mais on est au Japon !

Le lendemain, huit heure,  nous empruntons un joli chemin que se partagent cyclistes et piétons, jusqu’à la station de métro la plus proche ; les immeubles et les maisons sont imbriqués les uns dans les autres sans jamais se toucher ; les étudiants pressés sont en costume cravate, les étudiantes en jupe plissée écossaise, chaussettes hautes ; les mères de famille à vélo accompagnent les enfants à l’école, un derrière, un devant, à la Hollandaise !

Nous n’avons aucune notion de japonais ni l’un ni l’autre, mais contrairement à la Russie, presque tout est traduit en anglais ; nous achetons deux  « pass journée » (1000 yen chaque) pour se déplacer dans le métro, et nous voilà partis à la découverte de la plus grande agglomération du monde !

En attendant le métro, devant chaque porte de la rame, les japonais s’alignent parfaitement les uns derrière les autres ! Si nous sommes perdus quelque part, aussitôt quelqu’un arrive à la rescousse pour nous sauver ! Un papy nous accompagne 15’ à pied jusqu’à l’endroit exact où nous voulions aller !

Nous montons au 45^e étage des buildings de la mairie de Tokyo,  d’où nous profitons d’une vue exceptionnelle par cette journée ensoleillée ; la ville s’étale à perte de vue au pied du mont « Fuji » enneigé ; une merveille !